La Maison Papon, maison natale du célèbre jurisconsulte forézien : Jehan Papon (1500-1590), qui acheva la c onstruction commencée au XVè siècle par son père Pierre Papon, notaire du Crozet.
C’est un édifice à 3 façades : au fond de la cour se trouve la partie la plus ancienne.
La façade principale, de style Renaissance italienne, rare dans la région, est appareillée en briques vernissées de différentes couleurs formant des dessins irréguliers.
La façade principale est ornée de médaillons et de bas-relief accompagnés d’inscriptions en latin reflétant la personnalité de Jean Papon.
Malheureusement tous ces bas reliefs sont assez abîmés, dégradés par le temps et les intempéries.
Autre vue de la Maison Papon et, sur la façade à gauche, un médaillon (voir photo ci-dessous)
Le médaillon, avec au-dessus l’inscription : « Ici naquit Jean Papon, jurisconsulte lieutenant général au bailliage de Forez 1500-1590.»
La maison Papon
La maison Papon et en arrière plan le clocher de l’église.
Dans la cour à gauche, au-dessus de la porte de la petite tour, la date 1535 et « SILETO ET SPERA » (Tais-toi et espère).
L’escalier de la petite tour.
Maison, et puits, sur l’ancienne place principale de la cité.
Statuette dans une niche de la façade (voir la façade ci-dessous)
Nous voici devant l’entrée d’un petit passage voûté qui ouvre sur une courette intérieure...
Au fond de la cour, la Tour à Bec.
Le puits avec sa margelle monolithique
L’autre côté de la cour
Nous sortons de la cour par le petit passage voûté pour la fin de la visite de Crozet … à lire dans le prochain article…
L'église, construite en 1862 sur l’emplacement et avec les pierres de l’ancien château, grâce à Monseigneur Dauphin.
Monseigneur Dauphin, chanoine de St Denis et bien en cour sous Napoléon III, il obtint de l’Empereur et des courtisans les fonds nécessaires à la construction de l’église, alors que l’ancienne chapelle menaçait (déjà) ruines.
Monseigneur Dauphin fut d’ailleurs enterré dans le bas côté gauche et les anciens du village racontent qu’il s’y passe d’étranges choses à chaque année bissextile.
Zoom sur la porte d’entrée de l’église.
Sculpture dans le jardin de l’église.
Cette tour ne fut jamais donjon puisqu’aucun seigneur ne résida jamais à Crozet.
Mais c’est ainsi que l’on nomme traditionnellement la tour de guet de l’ancien château.
Elle fut érigée au XII ème siècle, ainsi que le château, par les Vicomtes de Mâcon.
Tour ronde aujourd’hui tronquée, mesurant 11.80 m de haut, 8.80 m de diamètre et dont les murs ont à la base 2.60 m de d’épaisseur.
Le clocheton qui le surmonte fut rajouté au XIX ème pour servir de clocher, l’ancienne chapelle n’en étant pas pourvue.
En 1873 fut érigée à son sommet une statue de la Vierge mesurant 2.85 m de haut.
La tour fut restaurée en 1950. C’est à cette époque qu’on rajouta les créneaux.
Escalier permettant d’accéder au sommet du donjon.
Du haut du donjon, vue imprenable !
Depuis le donjon, vue sur le village de Crozet
Le toit de l’église et son clocher.
Les créneaux
Le clocher de l’église et le village
Vue sur le village de La Pacaudière
Le parking où nous sommes garés
Une voiture est garée à côté de notre camping-car !
Zoom sur la Maison Papon, à voir dans le prochain article…
Cette maison est ancienne et remarquable par l’hétéroclisme de son architecture : une partie en colombage au milieu d’un mur en pierres de taille, une fenêtre gothique et un ouvroir médiéval côtoient une fenêtre à meneau typique de la Renaissance française !
La forme de la toiture est d’origine, et sur cette façade on voit bien la fenêtre à meneau !
Sur la cheminée figurent un cadran solaire et une inscription : « Carpe Horam Dum Hora Clarescit »:
Traduction : « cueillez la lumière pendant qu’il fait jour. »
Encore un puits.
Au bas du bourg, le lavoir.
La petite tourelle d’angle.
Au- dessus de la porte la tourelle du musée, cette plaque : « les Amis du Vieux Crozet »
Le musée et, en arrière plan, le clocher de l’église.
A proximité du musée, petite fontaine avec de l’eau potable !
Le musée et la fontaine
Le chevet de l’église et ...
… et le donjon .
Église et donjon à voir dans le prochain article ...
Depuis le parking de La Pacaudière, on aperçoit le donjon du village du Crozet.
C’est parti pour la visite du village : un bonne grimpette nous attend !
No comment !
Tout en grimpant, on aperçoit le clocher de l’église et le donjon.
Le puits
Et la Place du Puits !
Nous voici face à la Grande Porte.
Dans la rue de la Grande Charrière, voici la « Maison de bois dite du Connétabe ».
Le Connétable était une haute personnalité du royaume médiéval : il avait pour rôle de commander l’armée et de régler les problèmes entre chevaliers et nobles.
Maison restaurée par les soins de M.Bardonnet de La Pacaudière, elle abrita les 10 dernières années du célèbre helléniste Mario Meunier (écrivain passionné par la littérature et la culture grecque, mort en 1960).
Depuis 1982, aménagée en mairie, cette maison à colombages du XIIIè siècle, retrouve ainsi sa destination première car au Moyen-Âge c’était la maison du prévôt.
Autre belle maison à colombages avec son escalier double.
La place Mario Meunier
Fontaine
L’ancienne Halle de la Cordouannerie (Cordouannier : artisan qui travaille le cordouan, cuir de chèvre provenant de Cordoue.)
Les 3 ouvrants de la façade illustrent parfaitement une échoppe de marchand.
Bâtiment récemment restauré, formant un bel ensemble architectural avec fenêtre à meneaux.
Une autre belle maison : « La Maison Dauphin »
Un autre puits.
La vieille église:ruines de l’église reconstruite en 1659, sur l’emplacement de l’ancienne chapelle primitive des vicomte de Mâcon
L’église perdit en 1682 son caractère religieux lors de l’édification de la nouvelle église et elle servit de hangar jusqu'à l’hiver 1978, lorsqu’elle finit par s’effondrer.
La visite de Crozet continue dans le prochain article…
Le donjon, tour carrée d’une vingtaine de mètres de hauteur, possédait 4 niveaux : un niveau de basse-fosse sans ouverture possédant salles et caves voûtées, et 3 étages avec fenêtres.
Cet escalier en colimaçon permet d’accéder au sommet du donjon.
Une ancienne fenêtre du donjon.
La même fenêtre vue sous un autre angle.
Et voilà la plateforme au sommet du donjon.
Du haut du donjon, on aperçoit , 20 mètres plus bas, Marie-Claude qui garde Stella.
Toujours du donjon, vue sur la statue et le cimetière
Du donjon, on domine le clocher !
Fin de la visite d’Écotay-le-Vieil
Nous laissons derrière nous le clocher-tour et le donjon qui veillent sur ce petit hameau au cœur des vallons pour regagner le camping-car et prendre la route.
Fresque sur le mur la façade de la salle polyvalente d’Écotay-l’Olme.
On se dépêche de regagner notre maison-sur-roues car le temps semble se gâter !
Nous prenons la route, direction Montrond-les-Bains (42210) pour la halte de midi.
Le château, construit au XIXe siècle, adopte un plan rectangulaire, long de 48 mètres environ en façade sur une profondeur de 20 mètres.
Après le repas et le plein d’eau ainsi que les vidanges, on reprend notre périple.
On roule jusqu’à la Pacaudière (42310) qui sera notre halte du soir.
Nous stationnons sur un grand parking...
... parking au pied du village du Crozet que nous visiterons demain !
A côté du parking, une grande pelouse pour Stella !
Juste au-dessus de nous, le clocher de l'église de Crozet et le donjon.
Le temps n’est pas très beau, mais il ne pleut pas. Alors, on part visiter Écotay-le-Vieil.
Au loin, l’église et le château d'Écotay-le-Vieil.
Nous laissons la route goudronnée pour emprunter un chemin en sous-bois.
Le sentier longe Le Cotayet, charmante petite rivière.
Un petit pont en bois nous permet de changer de rive.
Après environ 1km, nous arrivons à Écotay-le-Vieil
Le Vieil Ecotay, un des lieux les plus pittoresques du Forez.
Ce village castral est situé sur un éperon rocheux dominant un paysage de gorge, à la confluence de deux rivières : le Cotayet et le Charavan.
Les deux rivières se rejoignent sous ce magnifique petit pont en pierre.
Puits
Nous allons à l’assaut de l’éperon rocheux
Au-dessus de nous, l’église et son clocher !
Nous arrivons au sommet, face à l’entrée de l’église.
Le clocher.
Construit sur un éperon rocheux, le donjon et l'église romane sont les ultimes témoins de la seigneurie d'Ecotay, l'une des plus importante de l'époque médiévale.
Les vestiges du donjon d'Ecotay (Xème - XIème siècles) sedressent au-dessus du village.
Localement surnommé le Roi et la Reine, ses deux pans de murs dominent le village.
La tour-clocher crénelée de l’église.
Statue monumentale de la Vierge, dite Madone…
… statue érigée près du cimetière.
À lire dans le prochain article, la visite du donjon…
Nuit chaude mais tranquille sur l’aire de Meilhards (19510).
Visite du village
L’église du village
Datée de fin 13ème/14ème siècle, l'église a dû subir bien des vicissitudes pendant les guerres franco-anglaises.
Le clocher-mur dont il ne reste que 2 cloches !
L’église abrite les reliques de Saint Yriex et de saints guérisseurs : Saint Blaize, Saint Eutrope et Sainte Radegonde, dont la châsse reliquaire en argent est déposée dans le "trésor" de Chamberet.
En face de l’aire pour camping-cars, cette grosse bâtisse avec une belle porte.
Gros plan sur cette ancienne et belle porte.
L’autre côté de la maison qui fait face à l’église.
Dans le jardin de la maison, une foule de nains.
Le propriétaire est un collectionneur de nains de jardin.
Visite courte de ce sympathique village de Meilhards car nous devons repartir sur le long ruban noir pour arriver à La Courtine (23100) pour la pause déjeuner.
Nous arrivons un peu avant midi à la Courtine.
Après la pause déjeuner, on ira faire le tour du plan d'eau de La Courtine...