Après la visite de La Celle, on va visiter Montfort-sur-Argens (83570).
Montfort est un petit village situé au centre du département dans l’arrière pays varois, à mi-chemin entre les plages du bord de mer et les gorges du Verdon.
On stationne sur l’aire indiquée sur le site « park4night », puis on va visiter le bourg.
Petit canal
L’atelier du canal.
Fontaine
Façade de la bibliothèque municipale.
La médiathèque
Stationnement pour vélos !
Fontaine dans la Grand’ Rue.
Campanile avec une cloche datée de 1679.
La tour de l'Horloge et son campanile
Fontaine et commerce à l’angle de la rue de la Rouguière et de la Grand’Rue
Le clocher avec son campanile qui domine le village
Le lavoir
Il faut attendre le XIXe siècle et les préoccupations hygiénistes de cette période pour que la quasi-totalité des villages provençaux, incités par des aides financières de l’Etat, se dotent de lavoirs publics.
En 1869, la commune de La Celle fait construire le sien, couvert, permettant ainsi aux femmes du village de laver leur linge debout et à l’abri des intempéries.
L’utilisation de ce lieu de partage domestique est régie par des règles édictées par la commune.
A La Celle, une journée par semaine est consacrée au lavage du linge de travail des mineurs, rougis par la bauxite des mines dans lesquelles ils travaillaient.
L’utilisation des lavoirs a été progressivement abandonnée après les années 1950.
L’entrée de l’abbaye.
Le préau est le nom médiéval donné au jardin du cloître.
A la Celle il n’avait pas de fonction utilitaire, il ne s’agissait donc pas d’un potager ou d’un jardin de plantes médicinales.
Jusqu’au XIVè siècle il a servi de cimetière aux moniales, puis il a été réservé à la promenade et à la méditation.
Le préau permet aussi d’éclairer les galeries dans un environnement sobre et sombre.
Les galeries du cloître sont couvertes de voûtes en berceau scandées par des arcs doubleaux et s’ouvrent sur le préau par des baies géminées.
Depuis la restauration de l’aile ouest en 2020, l’ensemble des galeries sont accessibles.
Le réfectoire, qui était édifié dans l’aile opposé à l’église, est un vaste espace de 23,40 m sur 6,90 m, percé au Sud par 5 baies.
Depuis le rocher de Cotignac, vue sur lestoits du village et le campanile !
Il y a encore des maisons rupestres s’appuyant contre le rocher et dont le toit se raccorde à la falaise dont les avancées le protège des chutes de pierres.
Stèle édifiée à l'origine en honneur à Napoléon :
"Quand Napoléon a regagné Paris, il devait passer par Cotignac, d'où cette pierre gravée.
Mais il n'est jamais venu.
Sans doute plusieurs plans étaient-ils prévus pour déjouer les espions...
Du coup, on a rectifié l'inscription, et "Napoléon" est devenu "Apollon" !
En contrebas, une dizaine de petits "casiers" : pigeonniers, ou abris pour des urnes funéraires ?
Stella et Marie-Claude devant une image d'un Cairn Terrier
Le campanile domine le village !
Fontaine dans le rue du Rocher, datant de 1857.
Stella en profite pour se désaltérer !
Petite pause pour Marie-Claude et Stella !
La maison aux pots de fleurs !
Cotignac village médiéval :
Contrairement à de nombreux villages de Provence qui cherchèrent à se protéger des assaillants en s'installant sur un promontoire, Cotignac en descendit pour chercher refuge dans les flancs de son Rocher.
Jusqu'en 1785, Cotignac était fermé par quatre portes :
• La Porte de la Puade
• La Porte Saint-Sébastien
• La Porte Notre-Dame
• La Porte Saint-Martin
Le quartier de la Puade où nous sommes, porte ce nom en raison de la présence de loges à cochons.
Rue de la Placette,fontaine tarie.
Théâtre du Rocher.
Ce théâtre de verdure, dont des ruines de remparts forment le décor, a pour toile de fond le rocher. Aménagé en 1959, il a été restauré en 1990 et depuis, chaque été, il propose des représentations théâtrales, des concerts, des chorales ... sans oublier le Festival de cinéma.
Couleurs de Provence !
Le campanile
Nous voici revenus à la place de la Mairie avec sa fontaine des 2 places et le campanile.
Fontaine Saint Sébastien
Le lavoir Saint Sébastien.
La visite de Cotignac se termine, on va rejoindre notre camping-car pour continuer le périple.
L'église Saint Pierre avec sa façade massive, a été construite au 13ème siècle, mais en 1700, elle est agrandie, et change d'orientation.
Le clocher de l’église
Depuis la Grand Rue, vue sur une des 2 tours sarrazines
Passage sous voûte,recto … et verso !
Autre passage voûté.
En poursuivant par la Grande rue, on parvient à la place de la mairie, avec son beau campanile datant de 1496.
La mairie, dans un édifice du XVIIIe siècle.
La fontaine des Deux-Places, datant de 1647, sur la place de la Mairie.
La fontaine desDeux-Places et la « maison des artistes » qui propose des hébergements saisonniers.
Platane géant sur la place de la mairie.
Le Rocher et ses habitations troglodytes !
La falaise de tuf de Cotignac, que tout le monde appelle ici Le Rocher est haute de 80 mètres et s'étend sur 400 mètres.
Le rocher, c'est aussi le témoignage de l'existence d'un habitat troglodyte.
Certaines habitations actuelles sont encore imbriquées dans la roche.
A l'ère quaternaire, la rivière La Cassole coulait par dessus le rocher. Le village n'était alors que la base de cette immense chute d'eau. Cette rivière a ensuite été détournée et passe à présent à l'est du village pour se jeter dans l'Argens.
Ce sont ces chutes d'eau qui ont formé toutes les cascades pétrifiées et les anfractuosités qui ont ensuite servi d'abris aux habitants et aux animaux.
Vestige imposant d'un ancien pressoir à huile, le « Moulin du Piquet », du 13è siècle.
« Piquet » vient de « droit de mouture. » :
Lorsqu’en 1521, le Seigneur céda ce moulin à la Communauté, il se réserva le droit de mouture d’olives pour lui et pour ses hommes de confiance.
Sur les 14 moulins à huile publics qui existaient à la fin du XIXème siècle, c’est le dernier qui ait fonctionné.
La visite de Cotignac se poursuit dans le prochain article…
Croix au bord de la route, route qui va nous mener au pied de la Roche Fayac.
Joli puits vu en chemin.
Un beau buisson d’ "Herbe de la Pampa" , la plus courante des graminées des jardins.
Par-dessus les toits de Bilhac, nous apercevons la «Roche Flayac», ce monticule volcanique de Polignac, depuis le haut duquel on peut admirer la forteresse !
«La roche de Flayac» : ce sont les vestiges d'une ancienne cheminée volcanique,datant de 2 millions d’années !
La roche de Flayac à voir dans le prochain article ...
Cette maison est ancienne et remarquable par l’hétéroclisme de son architecture : une partie en colombage au milieu d’un mur en pierres de taille, une fenêtre gothique et un ouvroir médiéval côtoient une fenêtre à meneau typique de la Renaissance française !
La forme de la toiture est d’origine, et sur cette façade on voit bien la fenêtre à meneau !
Sur la cheminée figurent un cadran solaire et une inscription : « Carpe Horam Dum Hora Clarescit »:
Traduction : « cueillez la lumière pendant qu’il fait jour. »
Encore un puits.
Au bas du bourg, le lavoir.
La petite tourelle d’angle.
Au- dessus de la porte la tourelle du musée, cette plaque : « les Amis du Vieux Crozet »
Le musée et, en arrière plan, le clocher de l’église.
A proximité du musée, petite fontaine avec de l’eau potable !
Le musée et la fontaine
Le chevet de l’église et ...
… et le donjon .
Église et donjon à voir dans le prochain article ...