Ce matin, rendez-vous avec Denis, le frère de MacManouche pour aller au Centre de Soins de Rochefort afin de soigner (pansement) le furoncle de MacManouche.
La gare de Rochefort.
Après le déjeuner, on reprend la route du retour, avec arrêt pour la nuit à l’aire de Saint-Léonard-de-Noblat, aire où nous avions passé deux nuits à l'aller
Située sur un chemin secondaire de Saint-Jacques de Compostelle, cette église romane dédiée à Saint-Chartier fut construite au milieu du XIIe siècle et classée monument historique en 1840
Elle fut agrandieau début du XVIe siècle afin d’y accueillir un nombre croissant de pèlerins, grâce à François de Rochechouart qui en 1513 faisait construire le château de Javarzay
Ancienne « École publique et pensionnat de jeunes filles »
La mairie
« Alex Hugo » serait-il à Chef-Boutonne !
Cartes postales anciennes
Deux halles, deux époques !
Deux halles préservées, l'une du XVIIIè siècle, où se tient encore le marché hebdomadaire, l'autre du XXè siècle, qui abrite désormais le centre culturel !
L’ancienne halle transformée en Centre Culturel
Ancienne halle construite en 1906
Église Réformée de France
Cartes postales anciennes de la piscine
Piscine située à proximité de l’aire pour camping-cars
Nous voici revenus à l’aire des camping-cars
Après le déjeuner, on prend la route pour l’étape du soir à Aulnay (17540) ...
Bouquet de fleurs pour commencer la journée et puis on va faire le tour du plan d’eau situé à proximité de l’aire pour camping-cars
L’ancien lavoir du pont Sicard
Le lavoir est situé sur la rivière La Boutonne
L’étang de Chef-Boutonne
Château sur la rive opposée
Reflets du château sur l’étang
Gros plan dur le château
Toujours l’étang
On approche du château
Superbe entrée du château
Le château de Javarzay est à Chef-Boutonne un des plus beaux témoins de l’architecture de la Renaissance dans les Deux-Sèvres.
Le château est un des premiers châteaux de la Renaissance en Poitou.
Édifié par François de Rochechouart autour de 1515, il comportait alors 12 tours d’enceinte.
Détails d’une tour et d’une fenêtre
Édifié par un architecte Tourangeau au tout début du XVIè siècle, bâti de pierres blanches, couvert d’ardoises, il présente la silhouette d’un petit château de la Loire.
Le châtelet d’entrée allie à la fois l’aspect Féodal et l’aspect Renaissance. Sa tour carrée flanquée de tourelles à encorbellement domine le site. Sur ses deux façades les coursives sont interrompues par une travée de fenêtres à meneaux aux décors Renaissance très soignés.
Son porche conserve les traces du pont-levis et du passage des charrettes. Il conduit à la cour intérieure, symbolisée aujourd’hui par une haie d’ifs.
La grosse tour d’angle qui demeure est surmontée d’une toiture conique très élancée. et entourée d’un chemin de ronde à larges créneaux.
Elle impressionne par ses mâchicoulis posés sur de longues consoles.
Accolée au corps de logis, entre les deux tours, l’orangerie du XIXème accueille le visiteur.
Suite de la visite de Chef-Boutonne dans le prochain article...
De Charroux à Chef-Boutonne en passant par Sauzé-Vaussais
Lundi 3 avril 2023
On quitte Charroux, direction Sauzé-Vaussais (79190) où nous arrivons en 1h30mn et 43 km
Nous voici installés sur l’aire réservée aux camping-cars
Coordonnées de l'aire de Sauzé-Vaussais 46° 8’0.8” E 0° 6’ 32.6”
La plate-forme pour les vidanges.
Et c’est parti pour la visite de Sauzé-Vaussais.
La Tour de l’horloge (ou Beffroi municipal) est sortie de terre en 1840.
C’est un ouvrage de charpente destiné à supporter et à permettre de faire mouvoir des cloches.
Sa construction est demandée par les habitants de la commune dès 1824
A l’époque, Sauzé Vaussais accueille beaucoup de Marchés et de Foires dont les commerçants viennent également des communes environnantes. Ceux ci se plaignent de l’absence d’une horloge dans la ville, les forçant à précipiter leurs affaires croyant qu’il se fait tard quand i(l est encore tôt. C’est un manque à gagner pour la ville et le conseil municipal décide en premier lieu de construire une tour carrée pour porter l’horloge mais c’est une tour ronde, au dessus des halles, qui est finalement choisie (Les travaux sont conduits par Bernard Gurs / Architecte de Melle)
Elle devient alors le point central des Halles.
La Mairie
L’église Sainte-Radegonde
Bâtie en 1853-54 sur un terrain donné par la famille Nivard, de Saint-Maixent, l’église actuelle de Sauzé fut d’abord chapelle de secours avant d’être érigée en paroisse en 1872.
Aujourd’hui, la façade exprime d’emblée une volonté d’imiter l’art roman : triple arcature, dont deux aveugles, pour l’entrée, corniches à gros modillons, mais large oculus au lieu d’une baie centrale, fronton cachant un toit de tuiles plates, clocheton d’ardoise.
La rue des douves qui va nous mener au pigeonnier.
On approche du pigeonnier
Construit à la fin du XVème siècle, il est la propriété de la famille Couleau du Vigneau et fait partie des bâtiments de la Poste Royale.
D’architecture originale, il est constitué d’une base carrée, percée de 4 voûtes en plein cintre.
L’étage octogonal contenait 260 boulins (trou dans le mur d’un pigeonnier, qui sert de nid au pigeon) laissant estimer à 520, le nombre de pigeons pouvant y «séjourner» en même temps.
La clé de voûte est finement sculptée aux armes de la famille Couleau.
Une partie de la voûte est volontairement laissée béante afin d’apercevoir les boulins de terre cuite et la charpente en châtaignier.
Le passage des pigeons se fait par les deux chiens assis ouverts à l’origine au SO et NO.
En 1993, en ruine, le pigeonnier est donné à la Commune. Les travaux de déblaiement et de démontage commencent en Novembre 1993 et s’achèvent à la fin du mois de décembre 1996.
Le pigeonnier est alors transporté et remonté en 1999 le long de la Route Départementale 948 et devient une aire de repos fort prisée par les vacanciers qui traversent le territoire depuis la Bretagne jusqu’au Limousin.
L’aire de Sauzé-Vaussais n’étant pas agréable pour y passer la nuit, on reprend la route, direction Chef-Boutonne (79110) qui est seulement à 25 Km.
L’aire de Chef-Boutonne est très vaste et agréable.
Aire naturelle gratuite et semi-ombragée
La maisonnette abrite l’aire de services et un petit bloc sanitaire.
Il reste de la vaste église qui remplace en 1096 la première construction, devenue trop modeste pour recevoir tous les pèlerins qui viennent s'y recueillir, les fondations de quelques uns de piliers qui formaient un triple déambulatoire autour du maître autel placé au centre de la rotonde qui s'élève encore.
Fondée en 783 sous la protection de Charlemagne l'abbaye possède de précieuses reliques qui attirent de nombreux pèlerins.
Deux siècles plus tard c'est une des plus puissantes abbayes bénédictines
Durant la guerre de Cent Ans, puis la gestion désastreuse des abbés commendataires et enfin les guerres de Religion, les pillages et les destructions ont ruiné l'abbaye qui fut vendue comme bien national en 1790
Elle devient carrière de pierres et disparaît petit à petit .
Seule la "tour lanterne" (à la croisée de ce qui fut le transept), achetée en sous main par l'abbé, a été conservée.
Les voisins en demandent la destruction car ils craignent qu'elle ne s'effondre sur le bistrot qu'est devenu l'ancien bras gauche du sanctuaire (partie inférieure du plan) ...
Heureusement en 1846 Prosper Mérimée en tournée d'inventaire national passe par là. Il est appelé, classe la tour et en interdit la démolition. Elle devient monument national.
L’ancien cloître
L'ancien cloître a réussi à mieux traverser les siècles.
L'abbaye Saint-Sauveur de Charroux, dont la tour faisait partie, a été fondée au 8ème siècle sous la protection de Charlemagne.
La salle capitulaire gothique (reconstruite à la fin du 15ème) est vaste, nombreux devaient être les moines qui y siégeaient.
Elle est maintenant la salle où sont déposées les statues du triple portail gothique ajouté au 13ème siècle qui ressortent au hasard des découvertes par les Monuments Nationaux.
Vue sur l’église depuis le portail du cloître.
Le jardin du. Cloître
Dernière photo de la Tour Charlemagne avant de regagner notre camping-car
La Maison du Pays Charolais.
Fontaine à l’entrée de l’aire pour camping-cars.
La Tour Charlemagne vue depuis l’aire des services pour camping-cars.
A l’autre extrémité des halles se trouve un autre monument historique :
"La maison du XVIè siècle"
Cette maison présente un exemple d'architecture domestique de la fin du XVe - début XVIe siècle, caractérisé par le parti de construction comme par les éléments de modénature et les motifs de lambris intérieurs.
Construite sur un plan sensiblement carré, la maison présente des façades en pierres calcaires assemblées à joint vif.
La façade sur rue se divise en deux parties : une partie avec des colombages avec remplissage de torchis, armatures en bois protégées par un revêtement d'ardoises en forme de croix et de pilastres ; une partie percée d'une porte en rez-de-chaussée, d'une fenêtre à chaque étage et une lucarne sous les combles.
La façade donnant sur les halles offre un aspect plus homogène
Au rez-de-chaussée, la trace d'une arcature indique que la maison fut utilisée à des fins commerciales.
Les étages sont percés de fenêtres à meneaux croisés ou meneau simple horizontal.
Cette construction devait comporter une tour d'angle.
La partie gauche a vraisemblablement été remaniée au XIXe siècle.
On laisse les Halles et la maison du XVIè siècle pour nous diriger vers les vestiges de l’abbaye.
La fontaine Saint-Sauveur :
Au pied de la tour dite de Charlemagne, en 1849 Pierre-Aristide-Amédée Brouillet réalise la Fontaine Saint-Sauveur.
Elle a été édifiée pour rappeler l’importance de la présence de sources dans le choix de l’implantation des édifices cultuels.
Lieu probable de dévotion païenne, elle a vu naître, au VIIIème siècle, l’une des plus importantes abbaye de la chrétienté occidentale.
Célèbre par de nombreux « miracles » entretenus par la croyance populaire, son eau était « reconnue » pour guérir la lèpre et les maux de ventre”
Aujourd’hui elle ne coule plus, mais demeure une œuvre remarquable de finesse et d’élégance.
Il ne reste que la tour-lanterne du XIè siècle, dite tour Charlemagne, centre de la rotonde de l’église abbatiale, le cloître et quelques piliers du cœur et du transept.
Vestiges
Cette tour, qui n’était pas le clocher de l’église de l’abbaye mais une tour lanterne destinée à apporter de la luminosité à l’intérieur de l’édifice
Dernière photo de la « tour dite de Charlemagne » avant de retourner nous mettre à l’abri dans notre maison-sur-roues car le ciel est menaçant !
Fin de la visite de Charroux dans le prochain article
Comme il ne pleut plus, alors on peut continuer la visite d Charroux.
Cheval et âne au bord du ruisseau le Verdançon.
Voici la rue « pavé »
La rue « pavé » va nous mener jusque’à la mairie.
Nous arrivons au sommet de la rue.
Et depuis le sommet de la rue « pavé » on aperçoit le clocher de l’église.
Et voici la mairie
La place de la Cahue : Charroux était aussi un centre commercial.
La place de la Cahue rappelle la cohue autour de ce quartier commerçant.
En 1463, un document évoque la « couhue »
La place de la Cahue et la mairie
Vue sur l’église depuis la place de la Cahue
On poursuit notre chemin et l’on aperçoit la Tour Charlemagne.
Voici la rue des Bancs :
La rue des Bancs est un lieu toponyme caractéristique des marchés médiévaux. Elle accueillait une partie des étals des marchands.
Cette rue rejoint la rue de la Batterie car, à Charroux, on « battait monnaie ».
Et voici la rue des Écoles
Les élèves, en sortant de l’école , avaient une belle vue sur la tour Charlemagne !
La tour Charlemagne qui domine Charroux !
"Eh bien oui, si Pise est renommée pour sa tour penchée, Paris connu dans le monde entier grâce à sa tour Eiffel, Charroux, ex capitale de la Basse Marche, pour le touriste averti, est indissociable de sa tour Charlemagne ... "
Après cette dernière nuit pluvieuse à Saint-Léonard-De-Noblat, on reprend la route, sous une petite pluie, en direction de Charroux (86250) dans la Vienne.
Le trajet a été de 107 km en 2h
Nous voici arrivés à Charroux.
Le ruisseau Verdançon qui traverse le village.
La pluie ayant cessé, on peut aller visiter le village.
L’église Saint-Sulplice
Le monument aux morts et en arrière plan la haute tour-lanterne dite « Tour Charlemagne »
Ce qui domine à Charroux en parvenant au cœur du village, c’est sa tour, dite tour de Charlemagne...
La tour-clocher édifiée au 19è siècle devant la façade occidentale de l'église.
Le porche
Depuis l’église, vue sur la tour Charlemagne
Nous voici dans la rue Saint-Sulpice
Située au long de la rue Saint-Sulpice, juste en face à l’église paroissiale, la « Maison de Robert Charroux ».
Au pied de l’église, maison à colombages qui témoigne de l’habitat civil médiéval du bourg de Charroux.
La coquille Saint-Jacques emblème de pèlerins sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle.
La Porte de l’Aumônerie, ancienne entrée de l’Abbaye, date du 13ème siècle.
Toujours la Porte de l’Aumônerie, mais côté sortie.
Retour au camping-car à cause de la pluie qui va arriver
Depuis l’aire des services pour camping-cars, vue sur la tour Charlemagne.
Il commence à pleuvoir, on retourne s’abriter au camping-car. On reprendra la suite de la visite de Charroux après la pluie.
On continue la visite de Saint-Léonard-De-Noblat en empruntant la rue Georges Perin.
(Georges Charles Frédéric Hyacinthe Périn est un homme politique, avocat, voyageur et journaliste français. 1838/1903)
L’ancien hôpital situé dans la rue Georges Périn
D'après la tradition, l’hôpital fut fondé en 1191. Son existence est attestée par un document de 1250. Au XIIIe siècle, il était désigné sous le nom d'hôtel-Dieu. L'édifice subit une réfection presque complète en 1896.
Petite pancarte indiquant que le bâtiment est à vendre !
Autre porte de l’ancien hôpital.
La maison de l’Ermitage
Maison de l'Ermitage :
Cette maison modifiée au XVIIIè siècle fut, dit-on, édifiée à l'emplacement de l'ermitage de Léonard.
La source miraculeuse qu'il fit jaillir pour ses compagnons serait présente dans la cave.
On emprunte le passage Aumônière
Passage dont l’entrée sue situe dans la rue Georges Perin et ...
... et qui débouche dans la rue Jean Jaurès...
... en face du passage de la Pyramide !
Le passage de la Pyramide !
L’autre bout du passage de la Pyramide !
Belle fenêtre !
Vestiges de l’imposant rempart ceinturant la ville dès la fin du XIIè siècle.
Ces mâchicoulis, visibles sur la façade du bâtiment à l’angle de la rue Jean Jaurès, jouaient un important rôle défensif.
Le restaurant « Relais Saint-Jacques » où nous fait un très bon déjeuner, avant de regagner notre maison sur roues.
On repasse devant le kiosque à musique pour arriver à ...
… pour arriver à la place de la Libération, fin de la visite de Saint-Léonard-De-Noblat !
Le temps se gâte, on va vite se mettre à abri dans le camping-car !