Nous arrivons dans la galerie des chasses et trophées.
Ce petit escalier permettait d’accéder à la bibliothèque.
Le Grand-Salon ou « Salon des Quatre-Saisons »
Majestueuse salle de réception Louis XIV, aux proportions harmonieuses (20m sur (10), entièrement lambrissée et parquetée « à la Chantilly » (caissons en quinconce pour souligner les perspectives) avec une corniche à frise de grosses marguerites supportant un plafond « à la française » aux poutres habillées.
C’est cette exceptionnelle cheminée dite « des Quatre Saisons » (voir photo suivante) bois sculpté du 17ème siècle qui est la pièce maîtresse du Grand-Salon.
Cette cheminée « des Quatre Saisons » avec en haut à gauche une statue d’un vendangeur tenant une corbeille de fruits dans la main droite et une grappe de raison dans la gauche qui représente l’Automne. Sur la droite, la statue d’un vieillard chaudement vêtu : l’Hiver.
Les 2 autres personnages au niveau de l’âtre ne représentent ni le printemps, ni l’été :
A gauche c’est Saint Roch (sans son chien) atteint de la peste montrant des bubons sur son genou.
A droite, c’est Saint Martin cherchant son glaive d’une main et soulève un pan d son manteau de l’autre main afin de le couper en 2 et d’en donner la moitié à un pauvre hère.
Au-dessus de l’âtre, le monogramme entier des Jumilhac : y figurent les lettres entrelacées ou superposées du mot « Jumilhac ».
Nous voici dans le salon Louis XV.
Les fauteuils et canapé aux tapisseries d’époque ainsi que le paravent en laque noire incrusté de nacre et d’ivoire dit « à la Coromandel » (du nom de la côte de l’Inde dont c’était la spécialité).
Le cabinet de travail Empire d’Antoine-Pierre
Le bureau du petit-fils de Pierre-Joseph, entre 1800 et 1808.
Nous sommes dans l’une des 2 tours de défense (celle de l’aile Nord), transformée en pavillon d’habitation au 17ème siècle.
Nous voici sur la courtine.
Vue sur le corps de logis et la cour d’honneur.
Vue sur la place principale de Jumilhac.
De la courtine, on peut surveiller nos camping-cars !
La tour de défense Sud.
Les toits sont une alternance de cônes et de pyramides avec de nombreux épis de faîtage qui représentent les droits et obligations d’un seigneur.
Zoom sur une belle lucarne.
Épis de faîtage.
Tour avec clocheton d’alerte.
Suite et fin de la visite du château de Jumilhac dans le prochain article...
L’entrée de la Salle des Gens avec sur le mur du fond, le tableau de l’ « empereur des alchimistes »
La cheminée et sur la droite le plan incliné qui permettait d’évacuer les eaux usées !
Lou Cantou transformé en « siège d’aisance » !
La pièce utilisée par les gardiens de la chambre de la Fileuse.
De cette pièce utilisée par les gardiens de la chambre de la Fileuse, on accède au balcon du XVIIè siècle.
L’aile à droite de l’entrée et l’aile à gauche en entrant dans la cour d’honneur.
Depuis la cour, gros plan sur le balcon et la fenêtre à meneaux.
Le mobilier du hall d’entrée.
La table et son écritoire.
La chaise à porteurs du XVIIIè siècle.
Avant d’emprunter l’escalier du hall d’entrée, on visite d’abord la salle à manger.
La grande table italienne.
L’armoire d’apparat Louis XV
Le meuble de mariage.
On laisse la salle à manger pour passer dans la cuisine.
La cuisine et ses cuivres !
L’hectolitre-mesure à grains, l’évier du 17ème et le chauffe-bain.
La grande cheminée qui a conservé sa potence pour sortir facilement le chaudron du foyer.
A gauche de la cheminée, un petit four à pâtisserie ( à l’époque on ne connaissait ni la soc ni la pizza !!! )
Coffre à pain Louis XIV où l’on entreposait verticalement , sur des claies, les pains de plusieurs livres. Les miettes, pour la chapelure, étaient -récupérées dans le tiroir du bas.
Le pétrin.
On quitte la cuisine pour revenir dans le hall d’entrée et monter à l’étage… (à voir dans le prochain article)
Pierre sculptée aux armes d’Antoine Chapelle (la chapelle) et de son épouse Marguerite de Vars (le lion rampant)
Escalier de défense :
Cet escalier dextre (tournant vers la droite) défensif est construit dans l’épaisseur du mur de soutènement de 4,20 m d’épaisseur.
Il permet à un seul homme d’en défendre l’accès selon les 3 principes de défense de l’époque :
- de hautes marches(28cm), difficiles à gravir pour un soldat lourdement harnaché,
- une ouverture étroite qui en cas de repli rend le combat équitable : un défenseur contre un assaillant,
- un coude à droite qui dissimule le défenseur et lui permet de frapper de son arme avec aisance et puissance du fait de sa position haute, alors que l’assaillant, droitier aussi et donc gêné par le mur à sa droite, doit se déporter sur la gauche au risque de sa vie.
La salle basse
La cheminée
Le médaillon d’Henri IV au-dessus de la cheminée.
Nous montons au 2ème étage
Le mobilier de la chambre de la Fileuseet les 2 fenêtres dont une en ogive.
Ce matin, on quitte l’aire de Saint-Jean-la-Rivière, directionJumilhac-le-Grand (24630)
Nous arrivons en fin de matinée à Jumilhac-le-Grand et nous nous garons au pied du château.
Depuis le salon du camping-car, vue sur le château.
Avant la pause repas, quelques photos des extérieurs du château.
Depuis le haut de la place principale de Jumilhac, la fontaine et bien sûr vue sur le château.
Très belle fontaine et superbe château de Jumilhac.
Ce superbe château de Jumilhac se trouve aux confins de la Dordogne et du Limousin
Maintes fois reconstruit et agrandi, il fut remanié à la Renaissance et couvert de ces toitures extravagantes qui font aujourd’hui sa réputation.
C’est un enchevêtrement de tours rondes, de tours carrées, de toitures à quatre pans
Depuis la place principale de Jumilhac, nous sommes face aux château dont la porte d’entrée du château est intégrée dans une haute courtine agrémentée d’une balustrade en pierre.
De chaque côté, les ailes du château, plus massives, semblent nous raconter une autre histoire.
La tour de défense côté Sud.
Sur la gauche du château, la chapelle.
Après la pause repas, nous passons la porte d’entrée et essayons d’en savoir plus sur l’histoire de ce château.
Nous voici dans la cour d’honneur.
Ces cônes, poivrières et pyramides, ornés de faîtières aux allégories seigneuriales et alchimiques, sont uniques en France et font de Jumilhac la “Perle Noire” du Haut Périgord.
Au XVIIème, les murs d’enceinte, les tours carrées de défense avancée et les dépendances furent transformés avec faste en corps de logis et de réception, donnant à la demeure des Marquis de Jumilhac (1655), splendeur et magnificence
La haute courtine agrémentée d’une balustrade en pierre.
Le château est classé au titre des monuments historiques et reste un château privé, appartenant à la même famille depuis le XVIe siècle, les Marquis de Jumilhac.
Nous traversons la cour d’honneur...
Nous voici à la porte d’entrée du corps de logis, corps de logisà voir dans le prochain article...
La façade du restaurant avec au-dessus de la fenêtre murée un écusson.
Nous voici revenus vers le château.
Le château actuel date de la fin du XVe siècle. Un corps de logis flanqué de deux tours carrées et d'une tour ronde couronnées de mâchicoulis, constitue une première construction à laquelle se greffa, aux XVIIe et XVIIIe siècles, une seconde demeure qui remplace une partie du château primitif détruit par les Anglais.
Nous voici dans la cour du château.
Depuis la cour du château, on aperçoit le chevet de l’église et le toit de la halle.
Le château fut conçu pour allier le souci d'une habitation commode à la nécessité de défense.
La demeure pouvait se défendre contre les bandes armées et les pillages des routiers.
L'édifice était constitué d'un corps de logis rectangulaire flanqué, aux angles d'un des grands côtés, de deux tours carrées.
Une tour circulaire contenant l'escalier défendait le centre de la face opposée.
Meutrière
A droite de la porte, presque au ras du sol, la meurtrière.
Fin de la visite du château.
La mairie.
Dans le passé, le bâtiment de la mairie abritait l’école de filles.
En face de la la mairie, l’école de garçons.
Fin de la visite de Saint-Jean-de-Côle.
Maintenant, on prend la route, direction Saint-jean-la-Rivière pour la halte de la nuit.
Nous voici installés à l’aire de Saint-Jean-la-Rivière, tête-bêche comme chaque fois avec les GéDal.
Coordonnées de l'aire de Saint-Jean-la-Rivière: 45° 27’ 58’’ E 0° 43’ 27’’
Demain, visite du château de Jumilhac-le-Grand...
Les lectrices et lecteurs assidus de notre blog se sont certainement rendus compte que nous avions visité ce village de Sain-Jean-de-Côle en juin 2015 (mais sans les GéDal)
Ce matin, visite du village médiéval de Saint-Jean-de-côle qui fait partie des "Plus Beaux Villages de France", le seul en Périgord vert.
Premier arrêt, sur la place centrale.
La place centrale du village est occupée par l'église Saint-Jean-Baptiste contre laquelle s'appuie une ancienne halle.
Sur cette même place, on trouve aussi l'unique terrasse de café et …
… et un superbe château renaissance !
C'est le château de la Marthonie avec sa belle façade où s'enchevêtrent tours et tourelles à machicoulis.
Si le château date du XV ème siècle, cette aile a été ajoutée au XVII ème. Elle est ornée d'une très belle galerie d’arcades.
La halle servait de "caquetoire", c'est-à-dire que les habitants ou passants s'y arrêtaient pour bavarder , ( caqueter en patois périgourdin signifie jaser ) et bien souvent à la sortie de la messe ou les jours de marché.
Le grand toit de la halle soutenu par des colonnes en bois.
L'église romano-bizantine, du XIè siècle, a la particularité d'avoir une coupole de 12m de diamètre.
A la suite de plusieurs effondrements, un plancher de bois vint la remplacer.
L’entrée de l’église
Le château, le monument aux morts et un morceau de la halle.
Le monuments aux morts, la halle et l’église.
On poursuit la visite du village
On passe devant un joli puits.
A cause de la chaleur, le restaurateur a étendu des toiles devant son restaurant.
Maison avec de belles fenêtres à meneaux.
Fenêtres à meneaux
Une autre maison avec fenêtre à meneaux.
Notre promenade se poursuit jusqu'à un pont avec sa silhouette en dos d'âne et ses avant-becs qui avancent dans la rivière, la Côle.
Sur le pont en dos d’âne.
Couvert de petits galets ronds, le pont a supporté pendant des générations le poids des diligences et des chevaux.
Du pont, on aperçoit cette maison à colonnes - qui était l'ancienne résidence du meunier - contre laquelle est accolé l'ancien moulin à eau. alimenté autrefois par la Côle!
Le Moulin du Prieuré,comme son nom l’indique, appartient à l'origine au Prieuré.
Il est en effet un gage de richesse, détenu par des ecclésiastiques où des nobles en étant au coeur de la vie économique locale.
Le Moulin est reconverti en habitation pour particuliers. Propriété privée, ne se visite !
Après la pause déjeuner, on reprend la route direction Mareuil (24340) pour visiter le château.
On se gare sur le parking (sans ombre) en face du château de Mareuil.
Avant de pénétrer dans le château, quelques photos de l’extérieur
Vue d’ensemble du château … ou ce qu’il en reste !
La tour de défense de l’entrée.
L’entrée du château.
Nous voici dans la cour du château.
L’entrée de la chapelle.
Alcôve avec petite fenêtre.
Toujours dans l’alcôve, petite cheminée sur la droite
Plafond de la chapelle.
Autre alcôve à gauche en entrant dans la chapelle.
Escalier dans l’alcôve à gauche qui permettait de monter à l’étage.
Au cours de l’histoire, le château aurait été transformé en exploitation agricole et la chapelle (de style gothique flamboyant) aurait servi de soue à cochons !
Siège de l’une des quatre baronnies du Périgord – avec Beynac, Biron et Bourdeilles – le château de Mareuil est un château de plaine reconstruit au XVe siècle sur le site d’une place forte médiévale détruite pendant la guerre de Cent Ans.
Le château abrite une pièce consacrée au Premier Empire où mobilier et documents retracent l’histoire du maréchal Lannes, duc de Montebello (1769-1809), ancêtre des actuels propriétaires.
La partie habitation des actuels propriétaires.
L’ensemble de la partie habitation et au-dessus le donjon.
Belle porte d’entrée du logement.
Le propriétaire des lieux nous informe qu’il est l’heure de fermer les portes du châtelet d'entrée et nous devons donc sortir.
On fait d’autres photos des extérieurs.
Le château protégeait le village qui se trouve à l'une des "portes" géographiques du Périgord.
Les remparts et les douves.
La tour de défense et ses 3 meurtrières.
La pré-entrée que nous empruntons pour sortir !
En 1963, le château est racheté restauré, remeublé et habité à nouveau.
Le château vu depuis l’ouest.
La visite du château de Mareuil estterminée, on va maintenant à Saint-Jean-de-Côle.
Depuis la place Saint-Pierre, on va emprunter la rue Victor Hugo jusqu’à une venelle, ancienne rue du minage.
En fait, cette venelle, au tracé en angles droits et la porte (photo suivante) en bord de rivière, constituaient un système défensif au moyen âge.
La venelle mène à la porte de l’ancien gué
Depuis le gué, vue sur la rive opposée et la porte Saint-Germain, rebaptisée « Porte des Réformés.»
Zoom sur la Porte des Réformés.
Après avoir traversé la Dronne, non pas à gué, mais par le pont Notre-Dame, nous voici sur la rive opposée et face à nous la Porte des Réformés.
Porte des Réformés, côté Abbaye (boulevard Charlemagne)
Porte des Réformés, côté boulevard Coligny.
Cette porte dite « des Réformés», ancienne porte Saint-Germain, fermait autrefois l’ensemble abbaye et château abbatial, tandis que la porte Saint-Roch, aujourd’hui disparue, verrouillait le côté Sud.
La porte des Réformés doit son nom actuel au passage des troupes protestantes menées par Gaspard de Coligny en 1569 sous Charles IX (guerres de religion).
Depuis la porte des Réformés, vue sur l’abbaye et, à gauche, sur la rive opposée, la porte du Gué.
Depuis la porte des Réformés, vue sur la porte de l’ancien gué (rive opposée).
On approche du pont des Barris, la visite touche à sa fin.
Maison des XVè et XVIè siècles, recomposée à la fin du XIXè siècle, lors de l’aménagement de la place de la gare (ancienne rue Saint-Germainavant de devenir place de Gaulle).
Maison ( XVIIIè siècle ) à galerie,fondée sur des bases médiévales fortifiées. Elle était la première maison du faubourg des Barris.
Fresque murale rappelant que Brantôme est prisée des kayakistes.
Et nous, nous retournons à pied jusqu’au camping-car pour continuer notre périple…
Avant de visiter le centre-ville de Brantôme, depuis le pont Porte-Rivière, dernier coup d’oeil sur le pont coudé , le pavillon Renaissance et la tour Saint-Roch.
« Mélodie », la contrebasse réalisée par le sculpteur Olivier XIX (#olivierdixneuf) est installée sur le belvédère du pont Porte-Rivière.
Maison avec fenêtre à meneaux
Maison du XVIè au N°2 de la rue Veuve Rigaudie
Maison du XVIè au N°3 de la rue Veuve Rigaudie
Maison dite « des Marchands vénitiens »
Maison des Dames de la Foi
Le niveau des différentes crues de la Dronne au niveau de la maison des Dames de la Foi. La plus haute en février 1783.
La passerelle dite Eiffel et la maison des Dames de la Foi.
La passerelle Eiffel a été réalisée en 1895 par Jean Borie, artisan forgeron local, sur les conseils des Ateliers Eiffel, elle repose sur deux piliers en pierre, elle passe sur la rivière la Dronne.
Cette passerelle a remplacé le gué des Peyrats (nom des grosses pierres qui permettaient le passage)..
Ancien hospice civil et militaire.
Façade de l’hospice
Belle lucarne
Encadrement de porte du XVI siècle
Maison avec échauguette
Au 43 de la rue Gambetta (ancienne rue royale), cette demeure est un témoin du XIIè siècle brantômais, encore que ses grandes baies aient été redessinées au XVIè siècle, avec meneaux et traverses, linteaux en accolade dotés d’un écu dans la pointe.
Nous voici revenus sur la place Saint-Pierre, dernière partie de la visite de Brantôme…