Les MacManouche à Biot
(3 mars 2020)
Dernière partie de la visite
Sylvie nous fait visiter à fond son village...
Nous voici dans le rue des Tines après avoir franchi le passage sous voûte de la rue de l'Airette.
Le pittoresque coin du Rondon avec un curieux escalier en demi-arche donnant accès au premier étage.
Le chat a vu Jaïka.
La rue des Tines, pentue et pavée.
« La porte des Tines, construite en 1565, possède encore des gonds scellés dans les piliers, percés chacun d’un trou qui servait à loger l’extrémité de la barre fermant la porte. »
En descendant la rue des Tines, sur la droite, un balcon en demi-cercle.
« Cette porte est intégrée à un ensemble urbain, constitué d’une tour qui présente la grande particularité d’être carrée, ainsi que d’un lavoir desservi par des rues qui convergent vers un petit espace urbain planté. »
« Le lavoir : un bien précieux et rare, l’eau (toujours utilisé à l’heure actuelle).
Pour ne pas manquer d’eau, il fallut mettre au point des techniques pour la capter, la récupérer et la stocker. Les habitants ont organisé la construction de systèmes de canaux (béals) à partir de cours d’eau ou de sources, pour alimenter de volumineuses citernes généralement creusées dans la roche. Ainsi, l’eau de la source de Saint-Julien, située loin au nord du village, était amenée par des canalisations en plomb jusqu’à une grande citerne, visible dans la vigne versant nord, destinée à alimenter une fontaine. Mais des systèmes bien plus élaborés ont été installés pour satisfaire les besoins de la population, notamment des galeries drainantes,(grosses conduites souterraines taillées dans la roche). De forme voûtée, elles concentrent par capillarité les eaux de pluies infiltrées à travers la roche et les acheminent vers des citernes. »
Sur la façade de cette maison, le cadran solaire portant l’inscription ''Sine Sole Sileo'' (''Sans le soleil, je me tais'').
On grimpe les quelques marches face à la rue des Tines.
Ce passage voûté va nous faire arriver dans la rue Sous-Balcon.
Nous venons de franchir le passage voûté.
Passage ou ruelle Leï Croutons.
« ''BIOT, PATRIE DE LA JARRE'' :
Grâce à la présence aux alentours de très bonnes argiles à poterie, Biot fut très tôt le lieu d’une véritable industrie de la jarre, qui en fera sa renommée dès le XVIe siècle. L’essor de la production des jarres de Biot est lié à l’extension massive de la culture de l’olivier et de la production d’huile. Ces récipients servaient aussi au stockage et au transport des farines, légumes et fruits secs et autres denrées alimentaires. La production de jarres déclina à la fin du XIXe siècle avec l’arrivée de nouveaux contenants en métal. Biot, au XVIIIe siècle, a atteint l’apogée de cette industrie : plus de 40 poteries employaient près de 200 ouvriers. »
Nous débouchons sur le bas de la rue de la Calade qui se prolonge par la Calade des Migraniers que nous allons emprunter.
« Calade : du provençal ''calado'' qui a deux sens : celui de ''descendre'', comme dans ''Calade des Migraniers'' ou comme dans : «Eh Manu ! Tu cales !» ; et celui de ''rue pavée avec des galets calés dans du sable''. »
La Calade des Migraniers aboutit à la Porte des Migraniers, où se trouve, là-aussi, un lavoir.
« La porte des Migraniers (nom provençal du grenadier, l'arbre fruitier) fut construite en 1566.
Biot, perché sur sa butte, était fortifié avec une ceinture de remparts, destinée à préserver les habitants des invasions fréquentes de bandes armées, venues de la mer, ou de régions limitrophes, qui dévastaient régulièrement la Provence orientale. L’enceinte actuelle a été achevée en 1566, venant renforcer un ouvrage médiéval préexistant. Trois portes donnaient accès au village : la porte dite de Saint Antoine aujourd’hui disparue, la porte dite des Tines (1565) et la porte dite des Migraniers (1566). Constitués de moellons, parfois de grandes dimensions, ces remparts montrent la particularité des matériaux disponibles dans le sous-sol local. Les encadrements de leurs portes sont constitués de molasse gréseuse gris beige, roche résistante et appropriée pour des arcs et arrondis. »
Sur cette photo de la Porte des Migraniers extra-muros, on peut voir une jarre à dans l'angle à droite et au-dessus un joli balcon en arrondi. On voit aussi (et malheureusement) une barre rouge et blanche, indiquant la hauteur du passage, qui a été installée suite aux dégâts occasionnés par un camion resté coincé sous la voûte !!!
Zoom sur le balcon.
Maintenant, Sylvie nous fait passer par le jardin Frédéric Mistral où ==>
==> où se trouve un théâtre de verdure.
Vers la sortie du jardin, une fontaine mais trop haute pour que Jaïka puisse se désaltérer !
Bancs en pierre et la table est une roue de meule sur la place du Général De Gaulle.
La visite de Biot, guidée par Sylvie se termine : un grand merci à notre guide et à sa maman pour leurs informations et leurs livres mis à notre disposition : ''Mon village près de la mer'' d'Émile CHEVAL'' et celui de Henri Amouric, Laurence Argueyrolles et Lucy Vallauri : ''BIOT, jarres, terrailles et fontaines (XVIème – Xxème siècles).
Merci à Christine pour son accueil au musée, ainsi qu'aux hôtesses de l'Office du Tourisme'' pour la documentation sur Biot.
Chapelle Notre-Dame, route de Valbonne - Biot
Chapelle avec halle et cul-de-four ('' voûte en forme de quart de sphère, rappelant la forme du four à pain'').
Le pont-vieux vu depuis le pont Muratore, pont routier.
Fin de la visite de Biot.
SOURCES :
https://www.biot-tourisme.com/
https://www.biot-tourisme.com/patrimoine-historique-et-culturel/nom-des-rues-et-des-quartiers/
https://maitron.fr/spip.php?article10550
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A bientôt , peut-être , pour un autre article ''hors périple''.
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« La grande affaire et la seule qu'on doit avoir, c'est de vivre heureux. »
Voltaire
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