Visite de Grignan
Périple du 13 août 2018 au 18 août 2018
3ème jour ( 1ère partie ) : Mercredi 15 août 2018
L'aire de Grignan n'est pas terrible : trop d'arbres qui empêchent la réception de la télé, terrain pas plat et pas de vraie borne de services. Seulement un robinet poussoir pour l'eau, pas de fosse pour les vidanges (eaux usées et WC)! La municipalité pourrait faire un effort pour l'accueil des camping-cars !
Pour la visite, nous avons repéré un parking à proximité de la citadelle, derrière la salle des fêtes. (44° 25 ’9.8” E 4° 54’ 15”). Stationnement limité à 3h.
(clic sur les photos pour les agrandir)
La citadelle de Grignan
Depuis le parking, on se dirige vers le lavoir en suivant ''Le Mail''
« La promenade publique du jeu du mail et le grand faubourg qui lui est adossé, furent créés en 1550, à l’initiative du baron Louis Adhémar. Le jeu, ancêtre du golf, consistait à propulser une boule en bois avec un mail, ou maillet, vers un objectif choisi. »
Le Lavoir
« Le lavoir public fut édifié en 1840 dans le style néoclassique. »
« Ce "temple de l’eau" à la ressemblance des temples ronds de l’Antiquité s’est inspiré du temple de l’Amour du petit Trianon à Versailles. »
On grimpe par l'escalier pour arriver à la rue Sous les Remparts !
De cette rue, en prenant sur la gauche, on aperçoit le beffroi orné de sa gigantesque plume rouge.
La Mairie : « L’hôtel de ville de style néoclassique a été édifié en 1857, à l’emplacement des anciennes halles et boucherie du XVIe siècle. »
La fontaine Sévigné :
« C’est sur l’ancienne place de l’horloge qu’a été édifiée, en 1840, la première fontaine publique sur laquelle devait être érigée, en 1857, la statue à l’effigie de la marquise de Sévigné. »
« La statue de Marie de RABUTIN-CHANTAL, marquise de SÉVIGNÉ la représente, assise sur un fauteuil, avec ses attributs d’écrivain (une plume et un parchemin).
Au regard de divers écrits, Madame de Sévigné n’était “ni une beauté parfaite, ni même parfaitement jolie”, mais son esprit prenait toujours le dessus. “Quand on vous écoute, disait Madame de La Fayette, on ne voit plus qu’il manque quelque chose à la régularité de vos traits”.
Elle était une mondaine accomplie, et fut aussi mère incomparable pour sa fille. Cette dernière fut mariée en 1668 au comte de Grignan, qui allait être nommé juste après lieutenant général de Provence. Le départ de sa fille fut pour Madame de Sévigné, un véritable déchirement et elle n’eut plus qu’une raison d’être: lui écrire presque chaque jour de longues lettres.
Elle la rejoignit à Grignan à la fin de sa vie et y mourut le 17 Avril 1696, à soixante-dix ans. »
« La tour de l’ancienne porte du Tricot du XIIIe siècle, communément appelée beffroi, fut surélevée en 1600 pour permettre l’installation de la première horloge publique.
Le beffroi formait, avec les remparts jalonnés de douze tours, le système défensif de Grignan au Moyen Age. Il était à l’origine la tour principale permettant de surveiller la campagne environnante.
Ce monument ne se visite pas. L'horloge du beffroi fonctionne toujours, et marque les heures et les demi-heures. »
La rue Saint-Louis et en arrière-plan le beffroi.
Au détour d'une ruelle, on aperçoit les tours du château.
Passage voûté qui va nous permettre de rejoindre ==>
==> de rejoindre le château.
« Le château, ancienne forteresse, bâtie au Moyen Age, devient au XVIème siècle le plus grand château de la Renaissance du sud-est.
Son extension au XVIIème siècle en fait "l’une des plus belles antiques de France".
La présence de Mme de Sévigné et de sa fille, la comtesse de Grignan, la place privilégiée qu’elles lui réservent dans leur correspondance, la puissance du comte François de Castellane Adhémar de Monteil, en font un haut lieu de l’histoire régionale. »
Depuis la montée du château, vue sur les toits de Grignan.
Une partie des anciens remparts.
Petite pause (téléphonique?) pour Timéo tandis que Jaïka recherche de l'ombre !
La deuxième partie de notre visite de Grignan dans le prochain article...
____________________________________________________________________________
A bientôt pour la suite de notre 72 ème périple
____________________________________________________________________________
« Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ?
Jean Racine
____________________________________________________________________________