De Vielle-Saint-Girons à Moliets-et-Maâ, en passant par Pichelèbe
Périple du 2 novembre 2016 au 23 novembre 2016
7ème jour : mardi 8 novembre 2016
La météo avait raison : pluie toute le nuit ainsi que ce matin ! Donc on flemmarde dans le camping-car.
Vers 11h, on va jusqu'à Linxe (40260), à 5km, pour poster du courrier et en même temps on en profite pour acheter du pain pour midi.
Ensuite, on se rend à Pichelèbe (40660), en espérant, si le temps le permet, balader sur un sentier découverte.
On stationne sur le parking de la ''Réserve naturelle du Courant d'Huchet'', interdit aux camping-cars
(NDLR : dans les Landes, le stationnement y est interdit de 22h à 8h pour les camping-cars et pour tous les véhicules aménagés !!!
Certaines communes ont placé des panneaux interdisant l'accès des parkings aux véhicules de plus de 1m90 !!!!
Donc il faut aller soit dans les campings, soit sur les aires payantes ou alors il faut s'éloigner de l'océan pour trouver des communes accueillantes !
Les camping-caristes ne sont pas les bienvenus dans les Landes !)
Après la pause repas, malgré le temps qui reste menaçant mais il ne pleut plu, on va balader le long du courant d'Huchet*, vers l'amont.
« Le courant d'Huchet*, véritable cordon ombilical entre l'étang de Léon et l'océan atlantique, constitue un site riche en histoire, en traditions et en habitats pour la faune et la flore. Il est à ce jour le seul cours d'eau du golfe de Gascogne dont l'embouchure n'a pas été stabilisée par travaux d'endiguement.
La mise en réserve naturelle du courant d'Huchet est née de la volonté de conserver un site unique d'une grande richesse botanique en limitant les activités humaines ainsi qu'un excès de fréquentation touristique sur le courant. Sa superficie est de 618 ha. » (source : http://www.reservenaturelle-couranthuchet.org/ )
« La végétation tropicale a donné au Courant d’Huchet ce joli nom d’ ''Amazonie Landaise''. » ( source : http://www.moliets.com/La-Reserve-Naturelle-du-Courant-d.html )
Sur ce sentier, on peut voir des cyprès chauves de Louisiane.
« Le cyprès chauve est un conifère pouvant mesurer 30 à 40 mètres. Pour survivre dans les milieux difficiles où il s'est d'abord développé, notamment dans les zones marécageuses de Floride, il a développé tout autour de son tronc de curieuses racines aériennes, appelées pneumatophores*, dressées comme des stalagmites, afin de permettre le fonctionnement d'un système respiratoire particulier.
Cette espèce dispose également d'une autre particularité inhabituelle chez les conifères : celle de perdre ses feuilles en hiver, d'où son qualificatif de ''chauve''. » ( source : http://www.futura-sciences.com/planete/definitions/botanique-cypres-chauve-8503/)
« pneumatophore*. Excroissance verticale des racines de quelques arbres des marécages, permettant la respiration des racines en milieu aquatique, en s'élevant jusqu'à l'air libre. » ( source : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/pneumatophore/61865 )
La principale curiosité de ces arbres, ce sont toutes ces racines qui sortent de terre par l'intermédiaire de protubérances de formes et tailles différentes.
Ces racines s'apparentent à des sortes de piques ou de statuettes plantées dans le sol !
Feuillage de cyprès chauves.
En revenant vers le camping-car, une petite pluie nous oblige à ouvrir les parapluies, mais comme ça ne dure pas, on emprunte le sentier qui mène à l'embouchure du courant d'Huchet. (carte ci-dessus)
« Le Courant d’Huchet relie le lac de Léon à l’océan. … == > …
… == > ... Site classé en 1932, réserve naturelle en 1981, il a été découvert en 1908 par Gabriele D’Annunzio (écrivain italien), de passage dans les Landes. » ( source : http://www.moliets.com/La-Reserve-Naturelle-du-Courant-d.html )
Sur le sentier qui nous mène à l'Océan, on fait un arrêt à la cabane d'observation de la faune du marais de la Pipe.
Le marais de la Pipe, vu depuis l'observatoire.
On n'a vu aucun animal !
Le courant d'Huchet.
La forêt et … == > ...
… == > ... et, au-delà des arbres la dune !
La pluie recommençant à tomber et l'embouchure du courant d'Huchet (et donc l'Océan) étant encore trop loin, on décide de rebrousser chemin, ce qui n'est pas pour déplaire à Jaïka qu a soif !
Sur le chemin du retour, une petite mare permet à notre boubou de s'abreuver !
On arrive un peu mouillés au camping-car, mais on est à l'abri quand un gros orage éclate !
La nuit approchant et comme on ne peut pas passer la nuit sur ce parking, on décide d'aller jusqu'à au Super U. de Moliets-et-Maâ (40660)
La nuit commençant à tomber et n'ayant pas prévu d'endroit pour dormir, on décide de passer la nuit sur le parking gravillonné du supermarché, avec l'autorisation de la responsable du magasin.
Demain, on avisera ...
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A bientôt pour la suite de notre 54ème périple
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