De Piré-sur-Seiche à Pontivy, en passant par Campénéac et Josselin
Périple du 27 septembre 2017 au 30 octobre 2017
13ème jour : mardi 10 octobre 2017
(clic sur les photos pour les agrandir).
L'aire de Piré-sur-Seiche où nous avons passé une excellente nuit est à recommander : services gratuits et commerces proches.
En route pour le château (privé) de Trécesson sur la commune de Campénéac (56800).
Le château de Trécesson a conservé son aspect médiéval avec ses imposants murs de schiste rougeâtre qui se reflètent dans les eaux de l’étang qui l’entoure.
Il est situé à proximité de la forêt de Paimpont-Brocéliande et en bordure du camp de Coëtquidan.
On accède au château par un pont qui enjambe la douve.
L’entrée est commandée par un important châtelet flanqué de deux tours étroites en encorbellement réunies par une ancienne galerie à mâchicoulis.
Sur la droite une longue façade presque aveugle, surmontée d’un toit d’ardoises à longs pans, se termine par une tour d’angle hexagonale.
« Histoire du château :
Au 8ème siècle, un bâtiment aurait existé en ce lieu à l'époque du machtyer Jarn Wocon (?).
Au 12ème siècle, une famille Trécesson est citée dans des textes (info à vérifier).
A la fin du 14ème siècle, Jean de Trécesson fait bâtir un château (de nombreux historiens doutent que ce soit celui-ci).
En 1440, à la mort de Olivier de Trécession, l'unique héritière de la seigneurie de Trécesson épouse Eon du Carné, trésorier et responsable de la la garde robe du Duc (voir titres de noblesse) de Bretagne Jean V.
En 1494, le roi de France Charles VIII autorise François du Carné (et sa descendance) a prendre le nom et le titre de Trécesson.
En 1661, le seigneurie est érigé en Comté. Le 1er Comte est : Gilles de Trécesson.
Au 17ème siècle,le château est embelli avec des boiserie peintes. Une pièce nommée La Chambre du Chevalier" reçoit une voûte à 8 branches et des murs peints d'une grande beauté.
En 1773, par mariage, René Joseph le Prestre, Comte de Châteaugiron, devient propriétaire de Trécesson.
En 1793, après avoir été député, Jacques Defermon sieur des Chapelières devient président de la Convention. Il est appelé à diriger les premiers débats du procès du roi. Étant un modéré, il s'oppose à l'exécution du roi. Il est "chassé" par les révolutionnaire et se réfugie dans le château de Trécesson.
Au 19ème siècle,plusieurs aménagement sont réalisé pou adapter le château au "monde moderne".
De 1849 à 1869, les bâtiments extérieur sont le cadre d'une ferme-école.
Au 20ème siècle,le château appartient au Comte Michaël de Prunelé.
Au 21ème siècle, la découverte de l'extérieur du château est libre et gratuite depuis la petite route. La visite payante d'une partie de l'intérieur est possible. Renseignez vous sur les horaires et les dates. »
(source ) : http://chateau.over-blog.net/tag/chateaux%20en%20bretagne%20medievale%20:%2022%2029%2035%2044%2056/2
On laisse le château pour nous rendre au village de Campénéac, à l'aire réservée aux camping-cars.
Aire qui se trouve au bord d'un petit plan d'eau.
On reprend la route jusqu'à Josselin (56120) à une vingtaine de kilomètres de Campénéac.
Les camping-cars garés sur le parking de la Fontaine, on part visiter le village.
La mécanique complexe de l'horloge à eau, accompagnée de jets d’eau.
Avant d'emprunter la rue des Trente, on passe devant l'entrée du parc du château, rue des Trente (nom donné en raison du ''combat des Trente'', voir ci-dessous)
« Le ''combat des Trente'' est un épisode de la guerre de Succession de Bretagne qui se déroula en 1351 entre Josselin et Ploërmel, suite à un défi lancé par Jean IV de Beaumanoir. Un combat est organisé entre trente partisans de Charles de Blois et trente partisans de Jean de Montfort. »
Pour les passionnés d'histoire, voici un lien bien documenté sur ce combat : http://www.infobretagne.com/combat_des_trente.htm
Dans cette rue des Trente, on peur admirer de belles vieilles maisons à pans de bois !
Au croisement de la rue des Trente et de la rue Beumanoir, on passe par une petite rue qui aboutit à la place de la Congrégation … == > …
… == > … Sur cette place se trouve l'entrée du château et la chapelle de la Congrégation qui est contre le parc du château des Rohan … == > …
… == > … « Chapelle désaffectée à la Révolution, vendue comme bien national, elle servira de grenier à grain jusqu'en 1805. Puis on y tiendra des réunions publiques et des conseils de conscription. Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, on l'utilisera comme salle de classe.
Aujourd'hui, c'est un lieu d'exposition. »
Puis on continue notre balade en empruntant un passage dans les anciens remparts qui … == > …
… == > … qui nous mène au bord de la rivière ''Oust'' qui coule au pied du château.
Le château, avec ses trois tours majestueuses de l'époque féodale, domine la vallée de l'Oust … == > …
Les imposantes tours se reflètent dans l'Oust.
Ensuite, on revient vers le centre ville où se trouve la mairie … == > …
… == > … puis on arrive devant l'entée de la basilique Notre Dame du Roncier et … == > …
… == > … et face à la basilique une jolie maison à pans de bois.
Maintenant, on prend notre courage à deux mains ( et surtout à 2 pieds ) pour gravir les 138 marches qui nous mèneront en haut du clocher ! … == > …
… == > … Nos efforts sont récompensés par un panorama exceptionnel qui s’offre à nos yeux : … == > … les toits de Josselin … == > …
… == > … la mairie … == > …
… == > … le parking de la Fontaine (avec les camping-cars!), quartier du Bois d'Amour … == > …
… == > … et le château avec sa splendide façade de style gothique flamboyant ( côté de la ville) … == > …
… == > … le Château de Josselin offre des témoignages remarquables de l'architecture du Moyen Age et de la Renaissance.
La descente du clocher par l'escalier à vis est aussi fastidieuse que la montée !
De retour à nos maisons sur roues, on repart pour nous rendre à Pontivy (56300, à 35 km au Nord-Ouest de Josselin.
Á Pontivy, le GPS nous fait emprunter de petites rues et, à un carrefour, on se retrouve nez à nez avec une automobiliste qui refuse absolument de reculer et de se serrer pour qu'on puisse passer. Heureusement, d'autres automobilistes coincés derrière la voiture de la dame, viennent aider à arrêter la circulation derrière notre camping-car afin que nous puissions reculer et nous sortir de ce sac d'embrouille.
Les GéDal ayant pu passer par une autre rue, nous les retrouvons quelques minutes plus tard sur l'aire de Pontivy, rue de la cascade.
L'endroit semble calme et sympathique !
Demain ,nous irons à pied visiter Pontivy...
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A bientôt pour la suite de notre 65 ème périple
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«On dit d’un accusé qu’il est cuit quand son avocat n’est pas cru.»
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