Visite de l'île du Gaou à Six-Fours-Les-Plages
5ème jour : Lundi ( après-midi ) 25 février 2019
Cet après-midi, Robert nous emmène découvrir l'île du Gaou. En fait, c'est une presqu’île à Six-Fours-les-Plages.
« Composée de deux îles (le Petit Gaou et le Grand Gaou), elle fait partie de l’archipel des Embiez, mais contrairement à sa grande sœur – l’île des Embiez – que l’on ne peut rejoindre qu’en bateau, elle est directement accessible depuis la terre via une passerelle. »
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Nous sommes sur le pont-passerelle qui surmonte la passe du Petit Pas du Coq séparant l'Île du Petit Gaou (à gauche) de l'Île du Grand Gaou.
Depuis la passerelle , on aperçoit au loin les plages de Six-Fours et de Sanary-sur-Mer. Et en arrière plan, les massifs du Gros cerveau,du Mont-Caume et de la Sainte-Baume.
Nous voici sur l'île du Grand Gaou.
Au loin les plages de Six-Fours et de Sanary.
En zoomant, on aperçoit la colline sur laquelle se trouve le Fort de Six-Fours.
« Ici, il s’agit en fait d’une lagune dont la profondeur n'excède pas 1 mètre.
Elle est le lieu privilégié des herbiers de posidonies et, à ce titre, protégée par un périmètre environnemental Natura 2000. L’eau est toujours calme, on croirait à un lac. »
La lagune du Brusc et son récif-barrière.
« La petite plage (avec un tout petit peu de sable !) la plus facile d’accès mais très fréquentée en période estivale, offre un magnifique panorama sur l’île des Embiez toute proche. »
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« L’île du Grand Gaou est bordée de criques aux rochers blancs découpés par les vagues. Sur sa côte Nord, elle ferme la baie du Brusc. »
L’île des Embiez et la tour de la Marine
« L’île du Grand Gaou, couverte de pins dont la robe verte est sculptée par le vent. »
« Cet environnement exceptionnel, qui le restera si on le respecte, est recouvert de pins maritimes et pins parasols. »
« Des pins penchés aux troncs tourmentés et façonnés par le mistral.»
« Ces fameux pins sculptés par le vent que l'on nomme pins anémomorphosés *. »
«* Les rameaux les plus exposés qui croissent en période calme, meurent par suite de dessiccation et sous l'effet des polluants (détergents, hydrocarbures flottants) transportés sous forme d'aérosols par les embruns salés alors que les rameaux protégés sont préservés. Seules subsistent les parties abritées qui sont néanmoins déformées.
Les pins se nécrosent du côté de l'océan et développent leurs branches à l'horizontale du côté opposé.»
De petites falaises bordent tout le littoral du sud-ouest de l'île.
« Criques paradisiaques de sable et gravillons. »
« Bien évidemment, ce n’est pas sur la presqu’île du Gaou que vous trouverez de grandes plages de sable fin, il faudra aimer se faire masser les pieds par de saillants rochers. Mais en cherchant bien, quelques criques sont recouvertes de petits galets ! »
« La végétation de pins et les nombreuses criques en font un lieu de destination estivale et printanière idéale. »
Couple de pigeons
Le tour de l'Île du Grand Gaou se termine
Face à nous l'Île du Petit Gaou et au loin le massif du Cap Sicié.
Une ''Vénus'' face à la mer et au loin l'antenne TDF et la chapelle Notre-Dame-Du-Mai.
« Au plus haut point de la petite île du Gaou, la ''Vénus du Gaou'', créée par Robert Forrer a le regard tourné vers Le Brusc. Certains ont dit qu’elle serait une pâle copie d’une œuvre du sculpteur Aristide Maillo. Pourtant, c’est bien le physicien et sculpteur Robert Forrer qui l’a faite, en prenant pour modèle sa fille Manina, qui habite toujours au Brusc. Inaugurée le 25 aout 1961 à l'occasion des fêtes de la Libération, elle a été rénovée en 2012 grâce au CLAB, le Comité de Liaison des Associations Bruscaine. »
Après cette agréable promenade sur les îles du Gaou, le cousin Robert nous conduit sur la colline (située à 200m d'altitude) qui domine, côté Ouest, Six-Fours-Les-Plages et Sanary-sur-Mer et, côté Est, La Seyne-sur-Mer et Toulon. Colline sur laquelle ==>
==> sur laquelle se trouve le Fort-de-Six-Fours.
« Le fort de Six-Fours a été construit à la fin du 19èsiècle. Après la guerre franco-prussienne de 1870, la Marine décida d'acquérir le vieux village fortifié de Six-Fours. Elle expropria les derniers habitants, rasa les maisons, l’église Sainte-Marie de Cortine ainsi que le château. La construction du fort débuta en 1875. »
Depuis le fort, vue sur la Seyne-sur-Mer et sur Toulon et sa rade.
Coucher de soleil vu de la colline.
(SOURCES :
https://o-lidee.fr/a-lombre-des-pins-de-la-presquile-du-gaou/
https://www.tourisme-ouestvar.com/ile-du-gaou-six-fours-les-plages.html
http://leblogdetoinon13.canalblog.com/archives/2017/06/28/35423990.html
https://www.france-voyage.com/balades/ile-grand-gaou-4461.htm
https://www.var-loc.net/actualite/six-fours-tourisme-le-gaou-une-perle-protegee-9386.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_de_Six-Fours )
Merci encore à nous cousins, Yvette et Robert, pour leur accueil et pour les visites guidées !
Demain, mardi 26 février, nous sommes obligés de revenir à Antibes car Fernande (maman de Marie-Claude) a encore été hospitalisée pour une hémorragie nasale...
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A bientôt , peut-être , pour un autre périple
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« Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.»
Pierre Dac (Humoriste français)
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